VERRERIE VINTAGE À MURANO - Escale à la fournaise VENINI

Dès les années 1920, la création verrière de Venise prend un nouvel envol et l’île de Murano devient le creuset d’une véritable renaissance du verre artistique. Ce virage esthétique se concrétise par la collaboration de personnalités issues de divers milieux qui s’associent pour fonder des verreries d’art. L’histoire de l’entreprise Venini est éclairante.

Saint Joseph et l'Enfant

Cette sculpture baroque de tendance lyrique a pour sujet principal saint Joseph. Il tient dans sa main gauche l’Enfant Jésus, et de la droite une branche de lys, symbole de son mariage virginal. Cette œuvre, datée de la première moitié du 18e siècle, est stylistiquement attribuée à l’artiste malinois Cornelis Vander Veken (1666 - 1740), entré dans le métier des charpentiers de Liège en 1704.

Un art déco tout en couleurs : Les verreries Schneider

C’est dans la période foisonnante de l’Art nouveau que Charles forge son talent : il suit les cours à l’Académie des Beaux-Arts tout en travaillant, dès 1902, pour la manufacture Daum. L’épanouissement à la fois économique et artistique de cette verrerie coïncide aussi à la présence des frères Schneider.  Charles y conçoit des projets de vases tandis qu’Ernest y occupe un poste de gestionnaire. Un changement de direction chez Daum provoque un essaimage de nombreux employés, Ernest est remercié en 1911 avec une substantielle indemnité, Charles s’en va aussi.

Une paire de nautiles qui soulève des questions

C’est en 1910, grâce à la volumineuse donation de Mlle Sophie Moxhon (plus de 2.500 objets), que cette étonnante paire de nautiles en coupe est entrée dans les collections du Grand Curtius.
La surface du coquillage est polie jusqu’au nacre, à la meule ou à l’acide, et est ensuite finement gravée d’un décor de personnages fantastiques (sphinx, termes, etc.), de rinceaux, de fleurs, d’animaux et de cornes d’abondance.

Fusil Louis Peeters de l’Exposition Hunfishow 1979 à Paris

Cet ensemble issu de « La manufacture liégeoise d'armes de grand luxe » de Louis Peeters, située à Ans, fut assurément la vedette de cette exposition. Cette arme prestigieuse, à la valeur la plus élevée (50 000 $ de l’époque), y attira en effet tous les regards. Entièrement réalisée à Liège, elle nécessita pour sa réalisation plus de deux ans de travail aux meilleurs maîtres-armuriers de l'époque.

Le retour à Liège du cœur d'André Modeste Grétry

Né à Liège en 1741, André Modeste Grétry, fils d’un père violoniste, suit très tôt une formation musicale qu’il achève en Italie grâce à une bourse de la Fondation Darchis. C’est finalement à Paris qu’il s’installe. Rapidement, il connaît un succès populaire grâce à la composition d’opéras-comiques, nouveau genre musical. Proche de la reine Marie-Antoinette, puis protégé de Napoléon Bonaparte après la Révolution, des obsèques nationales lui rendront hommage à sa mort, le 24 septembre 1813.

Huile sur toile de l'exposition Une autre réalité

Christophe Remacle (Dinant, 1975) présente, à la chapelle Saint-Roch en Volière, une
série d’huiles sur toile sur le thème de la nature morte. Des objets, tels des coquilles
d’œufs dans leur boîte en carton, des clous rouillés entassés, une assiette en porcelaine
à la façon d’un papier froissé, autant d’objets de notre univers quotidien, revisités par
l’artiste. « Je cherche avant tout à créer un dialogue entre des choses qui au départ n’ont
pas de raison de se rencontrer et les unir par leurs différences », précise Christophe
Remacle.

"Théâtre de l’Univers", Abraham Ortelius, inventeur de l'atlas

Théâtre de l’Univers, contenant les cartes de tout le monde. La carte du monde (Typus orbis terrarum), la première de l’atlas
d’Ortelius, est la plus célèbre. Cette représentation du monde eut un impact gigantesque. Elle permit de regrouper toutes les
dernières connaissances concernant la taille et la forme des continents.