La thériaque d'Andromaque
En ce mois d'intense activité médicale, le Grand Curtius met à l'honneur ce pot de pharmacie en faïence de Delft datant du début du 18e siècle, retrouvé à l'hôpital de Bavière. L'inscription en son centre renseigne sur son contenu : de la thériaque d'Andromaque, du grec thêriakos signifiant « ce qui concerne les bêtes venimeuses ». Remède tantôt adulé, tantôt dénoncé, laissez-le vous promener à travers les siècles de son histoire, de la Grèce antique aux mystérieuses officines liégeoises, en passant par le médecin de l’empereur Néron dont il conservera le nom.