Cette pièce de facture soignée, qui mêle habilement surfaces polies et amaties, est un bel exemple d’éclectisme dans une allure générale baroque.
La base est circulaire et le pied est souligné d’une rocaille étalée, motif que l’on retrouve sur la terrasse avec des grappes de raisin et des chutes de feuillages. La tige hexagonale, de section asymétrique, s’épanouit en un nœud en balustre garni de trois chérubins. La fausse coupe s’orne de coquilles, végétaux et chérubins.
Il faut noter que ces formes et ces décors ont voisiné longtemps avec les canons strictement néogothiques, comme en attestent des catalogues de fabricants. Ces modèles à décor chargé en relief furent très en vogue en France dans la première moitié du siècle.
Argent coulé, ciselé, gravé et partiellement doré.
Poinçons JL sur la coupe et la plinthe
Retinne, dépôt de l’église Sainte-Julienne