La Garde civique

Dès le lendemain de l’indépendance, la Belgique prévoit la constitution d’une garde civique garante de l’indépendance du pays et de la tranquillité publique. Composée de civils non appelés au service et recrutée dans la bourgeoisie, elle est un pilier de l’ordre social et une force politique.

Organisée au niveau communal, elle est constituée en compagnies commandées par un capitaine et subdivisées en trois bans. Le premier est exclusivement destiné à faire respecter l’inviolabilité du territoire, à protéger les dépôts maritimes, arsenaux, places fortes ; le second doit épauler l’armée nationale sans toutefois sortir de la province ; le troisième est sédentaire. Son  service ordinaire consiste à monter la garde, effectuer des patrouilles pour la sûreté des personnes, la conservation des propriétés et le maintien de l’ordre public.
Au début de la guerre, elle collabore avec l’armée, mais dès octobre 1914, elle est licenciée et officiellement dissoute en 1920.

Légende photo :

Soupière, cafetière, assiette plate réalisées sur base de porcelaine française. 
Décoration d’un drapeau belge, d’un fusil, de branches de lauriers, le tout surmonté d’une couronne, du perron liégeois et de l’inscription « 1ère Légion Société de Tir. Garde civique de Liège ». Le bord de l’aile est orné d’un bandeau d’or.

Installée à Ixelles, la manufacture de porcelaines Vermeren-Coché date de 1830. Au début du XXe siècle, elle profite largement de l’essor de l’Art nouveau et des maîtres céramistes bruxellois.

VERMEREN-COCHE, XIXe siècle
Bruxelles

Bibliothèque Ulysse Capitaine de la Ville de Liège
Photo : © Marc Verpoorten, Ville de Liège

Lien :

Benoît Schoonbroodt, « L' Art nouveau et les maîtres céramistes bruxellois : [hommage aux fabriques d'art Helman, Janssens et Vermeren-Coché] ». 
Anderlecht (Belgique) : Centre culturel d'Anderlecht « Escale du Nord », 2002
Centre de recherche et de documentation du Grand Curtius , AD-M Sch